lundi 15 juillet 2013

LE CHEMIN




Du soleil qui me guide

Et que je ne connais pas

Les collines m’appellent

Et je les entends

Les oiseaux me regardent

Et leur joyeux étonnement

Escorte mon corps qui va

Voilà donc qu’en allé

On me voit

Voici qu’en me taisant

On m’entend

Quand c’est la nuit

Mon ombre est toute la terre

Alors je me repose en elle

Puis c’est le jour

Puis la nuit dans le jour

Puis dans la nuit le jour

Puis le silence mesure le poème

La pluie ouvre la fenêtre de mon âme

Un morceau de terre là

Histoire de crever quelque part

De reposer oublié sur le bord du chemin

Dont même les corbeaux ont peur

Et de mes mots les plus innocents


Se découvre le trou de l’univers


P.B

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