Du soleil qui me guide
Et que je ne connais pas
Les collines m’appellent
Et je les entends
Les oiseaux me regardent
Et leur joyeux étonnement
Escorte mon corps qui va
Voilà donc qu’en allé
On me voit
Voici qu’en me taisant
On m’entend
Quand c’est la nuit
Mon ombre est toute la terre
Alors je me repose en elle
Puis c’est le jour
Puis la nuit dans le jour
Puis dans la nuit le jour
Puis le silence mesure le poème
La pluie ouvre la fenêtre de mon âme
Un morceau de terre là
Histoire de crever quelque part
De reposer oublié sur le bord du chemin
Dont même les corbeaux ont peur
Et de mes mots les plus innocents
Se découvre le trou de l’univers
P.B
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