samedi 27 juillet 2013

CONNAISSEZ-VOUS FERRE ?




Comme un clin d’œil au passé, L. Ferré disparu le 14/07/1993. Révolutionnaire, il le fut dans ses paroles, dans ses chansons, acerbes, dérangeantes, déroutantes ou émotives.

Résumer 77 ans de vie n’est pas possible, surtout la sienne qui fut très riche en événements et en rebondissements.

Ce diplômé de Sciences-Po rencontra les plus grands : Piaf, Brel, Brassens, Trenet et bien d’autres. Façonné depuis l’âge de 6 ans au solfège et à l’harmonie, sa discographie montre l’étendue de son talent. Il composa avec E. Marnay la chanson les amants de Paris pour Edith Piaf.

Par la suite, avec un travail acharné, il deviendra l’auteur de plus d’une centaine de chansons. Léo Ferré fut épris de poésie. Tout d’abord de Baudelaire dont il mit ses Fleurs du mal en musique, d’Aragon mais aussi de Rimbaud avec « une saison en enfer ».

Ses textes vindicatifs, bousculant les règles bien établies, nous ont fait découvrir une autre facette de sa personnalité : l’anarchisme. Il l’a revendiqué haut et fort même si, par moments, et avec la même hargne, il mettait de l’émotivité dans ses textes. L’émotion de titres comme « la mémoire et la mer », « la vie d’artiste », « jolie môme » ou « c’est extra » et la revendication de chansons comme « les anarchistes » ou « ni dieu ni maitre » sont restés dans les mémoires.

Dans sa vie privée Léo Ferré se maria deux fois. Amoureux des animaux, il acheta un château vétuste avec un grand parc boisé. Là-bas il installa une mini arche de Noé dont un cochon et deux guenons. Il baptisa l’une d’elle Pépée. Cette dernière fut très proche de son maitre au point d’imiter ses moindres faits et gestes.
Hélas, en 1968, alors que Ferré est à Paris, Pépée se blesse au château et est touchée par la gangrène. L’épouse de Léo, jalouse de l’attachement de son mari à l’animal, décide de la faire abattre ainsi que l’autre guenon et le cochon baba. Par ce geste, elle signe la fin de son histoire avec Léo. Dans la nuit même Ferré écrit un de ses plus beaux textes en hommage à sa guenon. Extrait : « je voudrais avoir les mains de la mort, pépée, et puis les yeux, et puis le cœur, et m’en venir coucher chez toi ça changerait rien à mon décor on couche toujours avec des morts… »

Il se remariera et ira vivre en Italie. Ses textes resteront ravageurs, marquants, percutants. Comment ne pas connaitre « avec le temps », sublime chanson reprise par Dalida avec la permission de Léo Ferré qui trouva la reprise bouleversante et authentique.

Bête de scène, il exprimait par le texte, par des regards expressifs et une gestuelle, les couleurs de ses chansons. L. Ferré était un roc, un monument de la chanson française. Il invectivait, dérangeait, envoyait bouler, passant de la réflexion à l’émotion. Il n’a jamais voulu être enfermé dans un moule. Il était lui : nous l’aimions ou le détestions. A la fin de sa vie il arborait une crinière blanche comme pour nous dire : vous n’oublierez pas mon prénom Léonin (Lion = Léo).

Puis dans un dernier salut, une dernière facétie, il mourut le 14 juillet, jour de la fête nationale. Tout au long de sa vie, il a été un feu d’artifice de mots, de rage, de violence parfois amère, de larmes mais surtout de liberté. Nous reste aujourd’hui ses textes et c’est avec l’un d’eux que je vous laisse à la méditation, au plaisir de la poésie, selon Ferré, celle qui touche le plus dur des cœurs.




P/L








LORSQUE TU ME LIRAS – LEO FERRE

Lorsque tu me liras, je te regarderai dans le pare-brise,
Tu viendras à moi, tout entière, comme la route,
Lorsque tu me liras, la maison sera silencieuse, et mon silence à moi te remplira tout entière aussi.
Avec toi, dans toi, je ne suis jamais silencieux, c'est une musique très douce que je t'apporte...
Quant à toi, tu verses au plus profond de ma solitude, cette joie triste d'être, cet amour que, jour après jour, nous bâtissons, en dépit des autres, en dépit de cette prison où nous nous sommes mis, en dépit des larmes que nous pleurons chacun dans notre coin, mais présents l'un à l'autre...

Je te voyais, ces jours ci, dans la lande, là-bas, où tu sais...
Je t'y voyais bouger, à peine te pencher vers cette terre que nous aimons bien tous les deux, et tu te prosternais
à demi, comme une madone, et je n'étais pas là... ni toi...
Ce que je voyais c'était mon rêve...

Ne pas te voir plus que je ne te vois...
Je me demande la dette qu'on me fait ainsi payer.
Pourquoi? L'amour est triste, bien sûr, mais c'est difficile, au bout du compte, difficile...

Dans mes bras, quand tu t'en vas longtemps vers les étoiles et que tu me demandes de t'y laisser encore... encore...
Je suis bien; c'est le printemps, tout recommence, tout fleurit, et tu fleuriras aussi de moi, je te le promets.

La patience, c'est notre grande vertu, c'est notre drame aussi.
Un jour nous ne serons plus patients.
Alors, tout s'éclairera, et nous dormirons longtemps, et nous jouirons comme des enfants.
Tu m'as refait enfant; j'ai devant moi des tas de projets de bonheur...
Mais maintenant, tout est arrêté dans ma prison.
J'attends que l'heure sonne...
Je me perds dans toi, tout à fait.

Je t'aime, Christie, je t'aime.


lundi 15 juillet 2013

EDITO



N°2 du petit blésois, et il me revient d’écrire ce billet d’humeur, dans un climat morose, crise, chômage, pauvreté, argent caché, comptes en Suisse et en parlant de climat, cet hiver qui retient le printemps.

Demain il fera beau (voilà une belle promesse) et que se passe t’il quand il fait beau ? 

Et bien, on peut à nouveau procéder aux expulsions locatives, certainement parce que quand il fait beau, il est admissible dans une société moderne, riche et avancée, de mettre les gens à la rue.

Ne soyons pas sectaires, il existe des instances publiques, des associations qui travaillent tout l’hiver pour prévenir ces expulsions locatives ; mais comme l’arrivée des jonquilles, les expulsions refleurissent tous les printemps et tous les printemps nous nous posons les mêmes questions, sans changement, sans amélioration. Ah si quand même, la trêve hivernale a été prolongée de 15 jours.

Et que dire de l’accueil d’urgence, en ce printemps morose, l’hébergement d’urgence n’existe aux yeux des médias que pendant l’hiver. Les télévisions, les radios nationales, les journaux nous rabattent les oreilles avec la terrible vie des personnes à la rue ; alors dès les premiers rayons de soleil, plus d’inquiétude, plus de compassion : est-ce cela un monde de solidarité ?

Malgré tout, les services de l’ASLD continuent leurs projets…

Le CHRS Le Prieuré se transforme : les chambres sont en travaux, bientôt apparaitront des studettes et nous espérons que l’accueil s’en trouvera amélioré.

L’abri de nuit ouvrira ses portes cet été.


Une résidence sociale est en cours de réalisation sur Vineuil.



H.Mehenni

Cultures du coeur

Depuis sa création en 1999, CULTURES DU CŒUR se positionne exclusivement sur des programmes d’actions pour permettre aux plus démunis des quartiers prioritaires l’accès aux pratiques artistiques et culturelles mais aussi permettre l’accès aux sports (concert musée châteaux piscine etc) .

Cultures du cœur est une association d’envergure nationale qui a un petit défaut à mon avis mais ca ne reste que mon avis, c’est qu’il n’est accessible que par des associations, pas par des particuliers ce qui empêche  pas mal de personne de bénéficier de ce gros plus .

Je pense que cette association est mal connue, elle devrait créer « une pub » pour permettre de développer  leur accessibilité  car cette organisme devrait être connue et reconnue par tout le monde.
Si des personnes souhaitent en savoir plus sur cet organisme allez vous rendre sur le site : www.culturesducoeur.org.



                                                                                                              Nounours


FRANCOIS PHILIBERT DESSAIGNES

      
                                                                                                                                                                      Monsieur DESSAIGNES François Philibert est né le 16 mars 1805. C’est le quatrième fils de Jean Philibert DESSAIGNES et Emilie RENOU. Celui-ci est alors directeur du collège de VENDÔME est propriétaire de l’hôtel du  SAILLANT actuel office du tourisme.                                                                             François Philibert poursuit des études de droit et devient notaire en 1832 à PARIS et s’installe 9 places des Petits Pères dans le quartier de la bourse, cœur du Paris financier. Son choix est judicieux, il excelle dans toute entreprise apportant à l’exercice de sa profession les ressources de sa prestance, de son esprit et une puissance de travail considérable. Il y fit fortune,celle-ci récompensait son habileté et sa participation active au mouvement économique et financier de l’époque.                                                             A la mort de son père en 1832, François Philibert avait des grands projets pour la maison de son père. Il racheta les parts de sa mère et de ses trois frères pour devenir le seul propriétaire.
                De Paris, où il vit avec sa femme et ses trois enfants pour sa profession, il conserve des attaches étroites avec notre département le LOIR et CHER tout particulièrement avec la commune de CHAMPIGNY en BEAUCE. Il engage entre 1845 et 1850 des travaux d’agrandissement et nombreuses métairies et terre du bourg, tout ceci à l’aide de notables de son milieu professionnel qui lui permirent de constituer un domaine rural agricole important. Il est aussi très attiré par l’agriculture et son milieu. L’Intérêt qu’il y porte est scientifique et vise à améliorer les rendements de production. Ses terres jouxtent celles de FRESCHINES, là ou monsieur LAVOISIER à pratiqué des recherches agronomiques quelques temps auparavant.

                Son installation et ses activités au nord du blaisois.:                                                                            

                En1845, Mr DESSAIGNES envisage une activité politique. En 1846 il est député de Vendôme mais la révolution de 1848 l’écarte du parlement. En 1850, il cède son étude notariale et vient s’installer à Champigny avec sa famille et ses trois fils. Monsieur  DESSAIGNES est appelé au conseil municipal en 1851 et il sera nommé maire en1859. C’est là que les malheurs déferlent sur sa famille. Le 25 aout 1859, en Italie, à l’âge de 23 ans il perd son deuxième fils Henri René par la maladie alors qu’il était lieutenant dans le génie. Puis en 1860, il perd son fils ainé Edme Philibert le 25 juillet à l’age de 26 ans de la maladie. Ces deux disparitions affectent beaucoup les parents. Ils décident de fonder  L’ASILE des DEUX FRERES en leur mémoire, avec les dotes de ces deux fils disparus prématurément. François Philibert DESSAIGNES se présente à nouveau à la députation et est élu en 1867.
Chevalier de la légion d’honneur en 1868, il restera député du LOIR et CHER jusqu’aux événements de 1871.Leur troisième fils Juvénal Félicité épouse Mademoiselle Madeleine de LALAIN CHONEL. Il eut deux filles qui sont mortes très jeunes. La première Margueritte née en 1860,meurt à un an. L’autre fille Philiberte Marie Madeleine née en1853 disparait brutalement en1851 de la tuberculose. Juvénal Félicité décède à son tour le 24 juin 1882. François Philibert DESSAIGNES, son père est alors âgé de77 ans. Ilse retrouve sans héritier                                                                                                                                                                            
                Ses activités de député ne l’ont pas empêché de mettre en œuvre sur la commune de Champigny un projet qui lui tient à cœur : la construction de maison individuelles pour les travailleurs agricoles actifs ou retraités. Une cité agricole qui sera dans la commune, le plus grand chantier ayant certainement existé. Il occupe le fauteuil de premier magistrat pendant prés de 30 années. C’est un maire sans opposition, bon administrateur, actif, créateur d’emplois et d’activités par des dons en nature et en espèces pour compléter les finances communales. Ces dons seront assortis de conditions expresses d’utilisation: entretiens des chemins ruraux, création de 2 postes de cantonniers, aide aux vagabonds et chemineaux suite à la crise économique de 1850.
Il veille à l’accès de l’école pour tous en créant une classe maternelle bien avant que la république ne vienne au secours des communes rurales, afin de rendre l’instruction gratuite et obligatoire et rétribue l’instituteur pour des cours agricoles et l’institutrice pour des cours ménagers.            
                              
                Ses dispositions avant sa mort.

Las du décès de son fils Juvénal Félicité et de ses filles, François Philibert n’a plus de descendance directe. Par son testament du 24 décembre 1893, il dispose de ses biens et de sa fortune en faveur des administrés de sa commune et du département. celui-ci se verra doté d’un legs de 4/5 du produits des ventes de tous ses biens après le décès de son épouse, soit une somme considérable en francs et en or en l’année 1893. En 1890, le conseil général du LOIR et CHER a un projet d’édification de quartier spécifiques pour déficients mentaux dans les dépendances de l’Asile à Blois. Monsieur DESSAIGNES y contribue en apportant une somme complémentaire importante. Cette construction abritera 32 personnes épileptiques simples. Il s’agit de personnes admises de leur plein gré et s’occupant de petit de travaux. Cet hospice, qui est maintenant le lycée DESSAIGNES a fonctionné jusqu’en 1940 date à laquelle les résidents ont été transférés dans d’autre établissement ou rendus à leur famille. Les armées allemandes occupent ce centre administratif pendant la guerre.                
                                              

                Une habitante de Champigny témoignant en 1980, le décrit comme une personne d’assez grand et fort, le visage encadré de favoris, toujours habillé de noir, redingote et chapeau haut de forme. Il veillait à tout par lui-même, allant et venant avec sa canne. Il jouait finement au billard et ne porta jamais de lunettes même à l’âge le plus avancés.




Incognito

LA PECHE : PATIENCE ET PASSION DE MON ENFANCE

                C’est mon père qui m’a appris à pêcher à l’âge de 12 ans dans les rivières et les étangs. J’ai appris à être calme et patient.  

On faisait même des concours de pêche organisés par le comité de la chocolaterie POULAIN qui avaient lieu une fois par an.

Mon père m’emmenait avec tout son matériel dans sa remorque qu’il accrochait derrière sa mobylette : Une Peugeot 104 Bleue !!!

Quand je n’y allais pas, mon père ramenait beaucoup de friture. Et aussi du bar qu’il conservait dans du son pour éviter d’acheter des asticots car de son temps les achats de vers et asticots n’étaient pas donnés.

Il y avait même un fût de 200l qu’il remplissait avec de l’eau de pluie qu’il récupérait dans un bassin et c’est comme cela qu’il avait des verres de vases « Des FIFISES ».

Mon père  avait un tas de fumier qu’il écartait dans le jardin et je récupérais les vers quand il bêchait.

Quand je vais à la pêche je prépare tout la veille. Je me lève une heure avant l'aube pour y être dès le petit matin et appâter l'endroit où je me mets au bord de la Loire, du Cosson ou des étangs.


Je continue toujours à pêcher avec plaisir et patience.



GUEULOU


Le tennis handisport : une découverte



Ce fut lors d’une belle journée que je suis allé découvrir le monde du tennis et pour cela je me suis rendu dans un endroit particulier qui se nomme Roland Garros. 

J’ai trouvé ce sport très enrichissant et passionnant donc je me suis décidé à m’y mettre. Quelques années plus tard une occasion de connaître le tennis handisports m’a était donné et elle fut trop belle pour ne pas la rater. 

Je suis allé voir  un entraînement avec un petit groupe  et nous sommes arrivés un peu en avance ce qui nous a permis de voir arriver les joueurs. Là une question s’est mise à trotter dans ma tête « pourquoi les joueurs arrivent t’ils avec un autre fauteuil que le leur et qui de plus avec des  roues légèrement inclinées vers l’intérieur ? ». 

Je ne me fais pas prier pour leur poser cette question et la réponse fut : « c’est pour pouvoir abaisser notre centre de gravité, et nous mouvoir plus facilement. ». 

Les joueurs ce sont échauffés mais comme ils étaient trois au lieu de quatre, ils ont dû tourner pour pouvoir faire un petit match, ce qui nous a permis de discuter avec les personnes tour a tour. 

Grâce à ça j’ai acquis un certain nombre d’informations qui sont : les règles du jeu, l’entraînement et  le matériel. Les règles du jeu sont un peu différentes du jeu classique car deux rebonds sont autorisés au lieu d’un seul ce qui modifie légèrement le terrain. 

Pour l’entraînement, il faut se muscler le dos et les bras car ces muscles sont très sollicités donc ils poussent de la fonte régulièrement. Quant au matériel qu’ils utilisent, c’est du matériel prêté mais qui est sur-mesure pour s’adapter à chaque personne, de plus toute les personnes dans les fauteuils sont obligées de s’harnacher les jambes et le torse pour faire corps avec le fauteuil. 

Cette découverte fut très impressionnante et très enrichissante, c’est pour ça que je souhaiterais vivement assister à une compétition de ce sport qui est beaucoup plus rapide que ce que je pensais que ce soit au niveau de la vitesse de balles ou des déplacements en fauteuil.      



Nounours

Témoignage d’un homme qui s’en veut

Je parle en mon propre nom, Christophe.

L’alcoolisme n’est pas une fatalité. Je suis tombé dedans très tôt, même trop tôt. J’ai tout perdu, mes enfants fille et garçon, ma femme de l’époque devenue mon ex-femme. Je les voie très rarement.

J’ai aussi perdu mon boulot ou plutôt devrais-je dire mes boulots successifs, car les collègues et ou les compagnons avec qui vous œuvrez sentent cette odeur d’alcool et voient votre attitude au travail. Même si l’on voit que vous travaillez bien, les gestes des fois déraillent, même si vous êtes toujours à l’heure au travail.

Je me sens bien coupable de ce qu’il m’arrive. Pour finir j’ai perdu mon permis ce qui n’améliore pas le problème à l’âge de 44 ans.

Arrêter de boire n’est pas facile, faire des réunions, diminuer la consommation n’est pas facile et on se sent mal.



Vous dépensez votre argent dans toutes ces bouteilles et ces verres.

Par jour :
1 bouteille de whisky.
1 bouteille de rosé.
Plus quelques bières.

En coût vous calculez plus de 20 euros par jour multiplié par trente pour un mois cela fait 600 euros.

Hier je suis allé boire un verre le matin vers 9h00 dans une brasserie et là j’ai vu une mère avec sa petite fille au bar, cela me fait dire qu’il ne faut pas amener ses enfants dans ces endroits-là. Moi j’ai souvent été confronté à cette situation, ce qui peut entraîner ce que cela est devenu.

Même mon fils ne veut plus venir avec moi dans les bars et il a bien raison, il vaut mieux faire du sport ou courir les filles.

Aussi vous arrêtez de boire un, deux ou trois mois, après le premier verre repris et c’est toute la tourmente des verres d’alcool qui recommence à n’en plus finir, en plus vous vous énervez.

Sans vous en rendre compte et vous perdez tout. Pensez que boire un verre de temps en temps peut passer, mais en boire trop souvent peut tout CASSER.

J’aime mes enfants, mais comment penser à l’époque que tout cela irait si loin en vous disant que vous avez tout perdu.

En parlant du permis… C’est aussi comme les contrôles de vitesse, avant avec un carrosse on roulait avec 1, 2, 3, 4, voire 6 chevaux. Maintenant on nous colle des voitures à 130 chevaux ! Comme quoi on fait marcher l’agriculture … Rire !


Rédemption de la connerie de l’homme. Prends en conscience.


Christophe

LE CHEMIN




Du soleil qui me guide

Et que je ne connais pas

Les collines m’appellent

Et je les entends

Les oiseaux me regardent

Et leur joyeux étonnement

Escorte mon corps qui va

Voilà donc qu’en allé

On me voit

Voici qu’en me taisant

On m’entend

Quand c’est la nuit

Mon ombre est toute la terre

Alors je me repose en elle

Puis c’est le jour

Puis la nuit dans le jour

Puis dans la nuit le jour

Puis le silence mesure le poème

La pluie ouvre la fenêtre de mon âme

Un morceau de terre là

Histoire de crever quelque part

De reposer oublié sur le bord du chemin

Dont même les corbeaux ont peur

Et de mes mots les plus innocents


Se découvre le trou de l’univers


P.B

La femme idéale




Pour certains c’est celle qui porte le futal

Car ils aiment qu’elle soit un peu brutale

Pour les machos c’est celle qui n’a pas de mental

Mais pour moi c’est un peu immoral

Il y a aussi les femmes fatales

Elles sont moins banales

N’oublions pas les marginales

Qui  elles sont souvent plus cérébrales

A ne pas oublier les blondes astrales

Pour ceux qui aiment les femmes faciles à mettre à l’horizontal

Il y a aussi celles qui ont un instinct animal

Car elles sont encore très bestiales

A l’opposé de ces femmes idéales

Il y a la femme vénale

Et ça c’est un scandale !!

Mais pour moi la femme idéale

Dans des conditions optimales


C’est celle qui réponde à toutes mes attentes même les plus radicales.




Nounours

L'escroc à ne pas croiser

Au mois de février 2010 j’ai fait la connaissance d’une dame de bonne famille qui a fait objet d’un mariage. Par la suite elle m’a ouvert la porte pour la suite de mes aventures depuis la Belgique, maintenant je peux faire le va et vient. Ha quelle aventure !

Mais comment je pourrai m’amuser à travers toutes ces largesses, ouvert par un mariage. J’ai peur de la présence de la blanche car elle ne voit pas les choses comme moi. Je pourrai essayer de voir jusqu’où je pourrai faire mon petit travail de Bruxelles à chez moi. Ça représente 6 heures de vol.

Après deux ans de travail en Belgique, je me dirige pour travailler en France en laissant la dame blanche en Belgique car je lui ai fait savoir que je suis chez moi. Elle n’a pas les moyens de vérifier puisqu’elle n’accepte pas mes amies. Maintenant je suis en France, je croise des gens en détresse qui ont besoin de thérapie et de paroles douces. Je les amène chez mon frère qui est là avec sa famille installée ici. Comment on pourra douter de mes paroles ?

Je choisis des personnes qui ne sont pas violentes et mon frère et sa famille resteront tranquilles sans subir de violence. En s’en prenant à des gens faibles, je pourrai passer une fois de plus car ils sont en besoin et deviennent aveugles et irréfléchis. J’ai pu travailler dans ce sens en Belgique. Pourquoi pas en France ?

Les personnes que j’ai croisées en France sont toutes des personnes qui ont des problèmes financiers et familiaux, donc prises dans leurs souffrances je pourrai les manipuler sans qu’elles voient quoi que ce soit. Je ne dévoile pas ma manière de faire car j’ai besoin de leur ignorance et de leur aveuglement. Je les reçois en fin de journée car ils sont fatigués physiquement et le moral ne pourra pas suivre donc je pourrai faire mon travail, sans qu’ils puissent voir, en rentrant dans le cercle familial, en culpabilisant leurs familles tout en créant la zizanie au sein de leur foyer, amis ou parents proches.

C’est un jeu dangereux mais comme ils sont pris dans le cercle et sont devenus fragiles, j’en profite au maximum. Toujours demander l’impossible et faire des choses cruelles toujours en demandant la discrétion. Car toute parole dite aux autres, risque de compromettre notre succès. Jouer au psychologue comme quoi ils sont de plus en plus faibles et se mettent en cause et finissent par craquer. Je pourrai alors avoir gain de cause.

Mes mensonges m’ont permis d’avoir le dessus mais tout en détruisant des familles. Dans ma destruction je ne sais pas quoi faire maintenant car j’ai eu gain de cause. J’ai ainsi fait tous ces faits sans morale et sans état d’âme envers des personnes qui demandent un moment meilleur qu’ils n’auront pas avec moi. Je demande moi aussi combien je pourrai leur tirer au maximum pour rentrer chez moi.

Depuis tout ce temps, mon frère est bien au courant de mes faits. Sa femme ignore peut-être, mais les frères de sa femme sont bien au courant car ils veulent faire la même chose. Après trois mois passés en France, j’ai récolté la coquette somme de 20 000 euros tout en faisant croire à la blanche que je suis chez moi pour travailler. Mais bien sûr elle est aussi dans l’ignorance totale car j’ai besoin d’elle pour le renouvellement de ma petite carte Belge qui me sert pour voyager.

Donc après mon retour, j’ai embarqué au pays une victime qui m’avait aidé pendant les trois mois en France. J’ai toujours cherché à le ruiner. Ignorant comme il est, je me disais qu’en le mettant avec une cousine au pays les relations pourraient durer avec lui. Ma cousine pourrait venir en France par son canal.  

Entre temps, ma femme est tombée en grossesse. J’ai dû rester avec elle et faire des allers et retours entre l’europe et le pays, tout en laissant la victime de Paris chez moi. Toujours en faisant croire à la blanche que je suis au pays. Après neuf moi voilà que ma femme du pays vient d’avoir des triplés. En trois mois, les trois enfants meurent les uns après les autres.

Un mois avant la naissance des triplés j’ai dû rapatrier la victime que j’avais emmenée avec moi. Elle était tombée malade grièvement et j’avais peur qu’il meurt au pays. Question de conscience.

Maintenant les victimes me cherchent partout mais malgré leurs recherches, je viens en France sans passer là où j’ai fait des victimes car j’ai peur de les croiser. La dame blanche en Belgique ne sait rien du tout mais je commence à avoir peur. Depuis la mort des enfants je me demande si ce n’est pas le retour du bâton qui commence.

 Surtout quand je pense à la victime que j’avais emmenée avec moi. Je lui avais fait croire à un changement dans sa vie. Dans mon mensonge, j’ai été sans pitié avec lui. Je pensais qu’il avait de l’argent car il a toujours vécu en France.

Mais il me reste un dernier tour dans mon sac. Il a ses documents administratifs. Je pourrai m’en servir puisqu’ils sont avec moi et que j’ai toujours sa confiance.

Il ne se doute de rien et surtout il est affamé, donc j’essaye, mais je ne suis pas dans sa tête.

Après ce dernier tour ça ne marche pas voilà pourquoi il est rentré en France. Il y a eu la maladie et surtout je n’ai pas gagné de l’argent avec eux. Il faut que je change de tactique. Ma situation financière devient délicate.

Maintenant ils ont tout perdu, famille, travail, et plus d’argent. Ils commencent à me chercher maintenant et surtout à venir frapper à la porte de mon frère. Ma belle-sœur commence à me parler mal du va et vient des gens devant chez elle. Mais elle croit quoi ? Tous ces fonds que je possède sont obtenus dans le mensonge.

Avec du recul j’ai honte. Certaines de mes victimes n’ont toujours pas trouvé le chemin d’une vie normale. Surtout un que j’ai particulièrement pitié car il a perdu tous ses biens jusqu’à se trouver aujourd’hui démuni de tout.



Y.

Fast And Furious 6




Avec Vin Diesel, dans le rôle de Dom Toretto et Dwayne Johnson dit le Rock dans le catch de WWA que l’on retrouve ici comme l’agent fédéral Hobbs apparu dans le l’épisode précédent. Ce dernier fait appel à  Brian O’Conner , (Paul Walker) et Dom, lorsque la mystérieuse Letty (Michelle Rodriguez) réapparait.

Hobbs leur demande alors leur aide pour stopper un Gang de pilotes mercenaires, qui s’est emparé d’un convoi militaire. Leur chef Lukes Evans est redoutable (Nouveau venu dans la série) et son bras-droit n’est autre que Letty celle qui fait tant vibrer Dom et que personne ne pensait jamais revoir vue les épisodes précèdent. Mais il faut croire que le CO2 n’a pas que des effets pervers… et que la carrosserie de Letty, ajoutée à une promesse d’immunité, a de quoi convaincre Dom et sa Bande de partir à Londres avec pour seul mot d’ordre : « Fonce ou Crève » !


Pour la quatrième fois, c’est Justin-Speed-Lin qui est aux commandes de ces cascades fracassantes, pour une course qui pulvérise les records d’adrénaline. 


Incognito

Un château nommé Chambord


C’est un château qui se situe dans la ville du même nom et voila ce qu’il m’a inspiré lors de ma visite. Tout d’abord j’ai dû traverser une partie du domaine de chasse qui me paraissait immense avant d’arriver devant l’entrée proprement dite. 

Cette entrée est immense, de la taille d’un géant voir même plus. Les deux portes qui en condamnaient l’accès ou pas semblaient lourdes voir insoulevables. 

La cour m’est apparue, elle contenait un nombre de pavés incalculables, par contre il n’y avait pas beaucoup d’accès, juste un pour les écuries et un pour le château proprement dit. Je me suis donc dirigé à l’entrée donnant elle-même sur un couloir en forme de croix avec, en plein milieu, un escalier appelé « escalier de la reine ». 

Il a pour particularité d’être en colimaçon et double, ce qui fait que les croisements ne sont pas obligatoires quand on monte où on descend en même temps. La visite commence par une succession de pièces chargées de tableaux représentant des scènes de chasses et des personnages qui ont marqué l’histoire de ces lieux. La suite m’amène dans ce qui ressemble à un bureau, là ce qui m’a choqué c’est le nombre de trousseaux de clés et surtout leurs tailles très impressionnantes. 

A un moment je suis arrivé dans un couloir orné de trophées de cerfs et d’antilopes en tout genre, moi qui déteste la chasse cela m’a donné une drôle d’impression. Au moment où je suis entré dans la chapelle, j’ai été agréablement surpris par sa simplicité et sa sobriété. La visite se poursuit par les chambres qui m’ont surpris par la toute petite taille des lits de l’époque ce qui fait contraste avec tout le reste qui est démesuré. 

Pour accéder aux chambres, il faut passer par une immense salle où sont affichés les blasons du roi par centaines, voire plus, je me demande si cette salle était à  l’époque une salle de bal. Par la suite j’ai fait une halte devant une des nombreuses cheminées où un garde se tenait. Une conversation commença à naître sur la face cachée du château. Tout cela m’a laissé sur ma faim donc je reviendrai un jour ou une nuit pour une visite insolite, en tout cas je l’espère.









Nounours

Une grande première : Cap Ciné

Cette occasion me fut donnée pour aller voir Fast And Furious 6. Lors de mon arrivée dans ce lieu, ma première découverte fut la liste des films à l’affiche devant l’entrée de ce cinéma, de quoi ravir petits et grands car ça allait du film d’animation au film fantastique, en passant par le film à l’eau de rose, mais aussi un film d’action et même un film d’horreur. 

Une fois les affiches regardées je me suis dirigé vers l’entrée principale, quand je suis entré la première chose qui me soit venue à l’esprit c’est l’atmosphère légère qui y règne, il y a aussi un tapis rouge qui aide à obtenir cette ambiance si particulière. 

Un long couloir se dresse devant moi, il est bordé de nombreuses portes ainsi que quelques escaliers, mais il est séparé en deux par la caisse et deux vigiles qui bloquent l’accès aux salles. Le barrage franchit, je fis quelques pas et là je suis tombé nez à nez avec un comptoir rempli de pops corn, glaces en tout genre, ainsi que des bonbons et des mars, lions etc. 

Une fois l’appel de la gourmandise passé je pris un petit couloir qui m’emmena jusqu'à une porte qui paraissait lourde, là je l’ai ouverte et ma première vision fut celle d’un écran d’une taille très bien proportionné par rapport à la taille de cette salle intimiste. 

Je me suis installé dans un fauteuil bien moelleux, quelques instants plus tard une série de pubs et de bandes annonces, quelle perte de temps mais tout ça fut oublié quand le film a commencé. C’est un film bourré d’actions, de cascades, de vannes et de belles voitures, de vrais bijoux, je suis ressorti par le même chemin que celui par lequel je suis rentré avec une pêche d’enfer. Si ce genre de films vous intéresse courez vite le voir, il vaut son pesant d’or !


Nounours




La mousse au chocolat Un plaisir à partager


Cette recette est à partager entre six personnes.
Tout d’abord, il vous faut 200 grammes de chocolat pâtissier que vous cassez en morceaux pour faciliter la fonte au bain marie. Petit rappel : pour le bain marie, il faut prendre une casserole la remplir aux deux tiers d’eau, la faire chauffer, puis mettre le chocolat dessus que vous avez préalablement installé dans un récipient adapté à la casserole mais pas en plastique car le but est de faire fondre  la matière première et non le contenant.

Pendant que cette opération se réalise prenez 6 gros œufs et séparez les blancs des jaunes. Montez les blancs en neige c'est-à-dire mélanger les blancs jusqu’à obtenir une mousse épaisse, compacte et bien blanche. Une fois le chocolat devenu liquide mélangez-le avec les jaunes puis incorporez les blancs à cette préparation et laissez le tout au réfrigérateur pendant 12 heures pour une bonne prise. 

Petit conseil pour tout ce qui est mélange d’œufs prenez un batteur électrique plutôt qu’un fouet ça vous facilitera la vie. On m’a donné un petit truc que je vais vous transmettre à mon tour pour adoucir le goût du chocolat qui est particulier, pour cela il suffit juste de rajouter 50 grammes de sucre en poudre au moment de la fonte du chocolat. Sur ce, je vous souhaite de partager un moment bien agréable avec cette recette de gourmandise. Cette recette est à partager entre six personnes. Tout d’abord, il vous faut 200 grammes de chocolat pâtissier que vous cassez en morceaux pour faciliter la fonte au bain marie. Petit rappel : pour le bain marie, il faut prendre une casserole la remplir aux deux tiers d’eau, la faire chauffer, puis mettre le chocolat dessus que vous avez préalablement installé dans un récipient adapté à la casserole mais pas en plastique car le but est de faire fondre la matière première et non le contenant.
Pendant que cette opération se réalise prenez 6 gros œufs et séparez les blancs des jaunes. Montez les blancs en neige c'est-à-dire mélanger les blancs jusqu’à obtenir une mousse épaisse, compacte et bien blanche. Une fois le chocolat devenu liquide mélangez-le avec les jaunes puis incorporez les blancs à cette préparation et laissez le tout au réfrigérateur pendant 12 heures pour une bonne prise.


 Nounours

jeudi 11 juillet 2013

Qui lu cru

La semaine nationale du goût Dans le cadre de la semaine nationale du goût, une journée gastronomique sur le thème « cuisine du monde » a été organisée par les Maisons Relais. 

Pour cette journée, le menu concocté par nos soins commençait par un cocktail de jus fraises, ananas et carottes, suivi de samoussas au bœuf. Une salade Shanghai fut présentée à la suite. Pour continuer sur le plat principal : le poulet mariné au citron accompagné de ses bananes plantain. 

Pour finir sur un dessert léger : une brochette de fruits exotiques. Ce fut une journée bien agréable et conviviale. Mais pour obtenir une journée comme celle là, il a fallu plusieurs groupes de personnes motivées. Pour toute la préparation de la salle , des tables, décoration et de la préparation des plats. 

Tout cela a été conçu dans plusieurs buts : initiation à la cuisine, découverte de nouvelles saveurs, partage avec des personnes qui ne se connaissent pas forcement. Si ce menu vous a mis l’eau à la bouche, et que vous voulez partager un bon moment entre amis, je vous propose la recette de la Salade Shanghai pour 4 personnes . Pas besoin d’être un crack pour la réaliser ; c’est très facile. 

 Salade Shanghaï Pour cela il vous faut : - 150 grammes de chair de crabe, - 150 grammes de pousses de bambou, - 400 grammes de crevettes roses cuites, - 1cuillère à soupe de sucre en poudre, - 1 laitue, - 2 cuillères à soupe de sauce soja, - 1 oignon doux, - 1 cuillère à soupe de vinaigre de riz, - 2 branches de menthe fraîche, - 2 cuillères à soupe d’huile de sésame, - 4 champignons noirs secs, - 2cuillères à soupe d’huile de tournesol. 

 Pour commencer , décortiquer les crevettes puis égoutter et rincer les pousses de bambous et couper les finement. Ensuite laver les et égoutter les feuilles de menthe que vous disposerez les unes sur les autres et que vous roulerez sur elles-mêmes.et couperez finement. Par la suite, éplucher et découper finement l’oignon. Pendant ce temps réhydrater les champignons noirs dans l’eau chaude pendant 10 mn. 

Quand tout cela est fait, prenez une paire de ciseaux, et découper les champignons. Ensuite, prenez 4 bols et disposer les feuilles de salades coupées en morceaux. Ajouter les pousses de bambous puis ajouter les champignons noirs. 

Répartir la chair de crabe. Ajouter les crevettes, suivi des oignons et de la menthe. Arroser le tout avec le mélanger de soja, sucre, vinaigre de riz, d’huile de sésame et de tournesol. Réserver au réfrigérateur un moment et servir froid. 

 Pour conclure, je vous souhaite une bonne dégustation et surtout, éclatez vous.
Nounours

POUR LES SAMOUSSAS CA S’AMUSE PAS

1ère préparation des samoussas à Montigny. Pour cela, il a fallu se lever de bonne heure, les collègues et moi. Ce que l’on a fait avec bonne humeur. 

 La 1ère chose à faire, c’est la répartition des tâches et l’organisation. Une fois les rôles étudiés et dispatchés, place à la réalisation de la farce, qui est à base de viande hachée, carottes, oignons, ail, curry, gingembre et sauce soja. Puis à la cuisson, réalisée exclusivement par Nicole et Tintin. 

 Nous voici à l’opération la plus délicate : Le pliage avec des feuilles de Brik. Un premier essai fut orchestré, mais il a échoué. Heureusement Internet est arrivé. Et nous a tous sauvés. 

Il y a même Alain qui s’est révélé dans l’art des pliages. Après il a fallu les cuire mais quelle cuisson est la plus appropriée ? La friture ou le four ? Vu que le menu c’est salade Shangaî puis poulet au citron avec des bananes plantins frites, avec en dessert, brochettes de fruits exotiques, on s’est dit que pour le régime c’est rapé. Donc pour le cuisson, le four nous a paru être le plus adapté. 

Une fois la cuisson des samoussas effectuée, il a fallu les transporter à Saint Gervais. Là, des craintes se sont élevées, mais le voyage s’est à peu près bien passé : on a retrouvé un blessé un peu ratatiné. Il a pu être sauvé et surtout être mangé. 

 Une fois que nous sommes arrivés à Saint Gervais, nous avons découvert une table toute décorée de fleurs, cela faisait penser à l’automne, avec ses couleurs marrons et orangées. Cela eu un franc succès. Une fois que la trentaine de convives était présente, on a ouvert les festivités. Les convives se sont tellement régalés qu’ils n’ont pas fini leur assiette qui était fort appétissante. 

Tout le repas s’est vraiment bien passé. Mon seul regret est que Mina est passée une grande partie du repas devant les fourneaux. Et c’est pour cela que l’on tient à la remercier ainsi que le monde pour leur participation.
Pour digérer ce bon repas copieux, on a continué cette journée par une belote. A peine, la partie terminée, ce fut l’heure de partir déjà. J’ai trouvé cette journée trop courte, donc je rêvais à une journée du même style sauf qu’on y dégusterait du caviar, des gâteaux et des glaces, fabriqués maison.



 Lapin

La découverte du marais salant

Que sont les marais salants ? Les marais salants sont un endroit pour récolter du sel dans les marais. Ils couvraient autrefois 700 hectares un quart de Noirmoutier, les sauniers produisaient plus de 600 tonnes de sel par an., A notre époque ils restent 40 sauniers qui exploitent 100 hectares de marais salants.

Pour avoir du sel, il faut des conditions particulières climatiques et géologiques, le sol doit être imperméable, argileux et le soleil doit être intense en été, le vent sert à ventiler et sert d'évaporation, le saunier fait couler de l'esau de mer d'avril à mai dans un bassin aménagé exprès, appelé "oeillet", la récolte du sel s'étend de mai à septembre, le sel s'appelle aussi l'"or blanc", le sel est ramassé avec l'aide d'un râteau plat appelé simoussi. Le sel n'est ni lavé ni traité, il faut 10 litres d'eau pour produire 300 grammes de sel.

 LE SIMOUSSI : Constitué d’une planchette ou ételle de 80 cm de long sur 10 à 12 cm de large, fixée à l’extrémité d’un long manche (la perche) d’environ 4 m 50 de longueur, cet outil permet la récolte du gros sel qui s’est déposé au fond de l’aire saunante.

 LE SOUVRON : Cet outil, doté d’un manche plus court que le simoussi (environ 2 m) sert à hisser le sel sur le chemin.

Afin de permettre l’écoulement de l’eau. Lors de cette opération, la planchette trapézoïdale à l’extrémité du manche est percée de trous. Une fois le sel remonté sur le chemin, le saunier, à l’aide du dos du souvron, modèle le tas en une petite pyramide, cette forme facilitant l’évacuation de l’eau.

 LA FLEUR DE SEL LA LOUSSE : Sur l’île de Ré, la récolte de la fleur de sel s’effectuait traditionnellement à l’aide du souvron aujourd’hui remplacé pour cette opération par un outil spécifique: la lousse. Composée d’un manche de 2 m 50 à 3 m et d’une planchette de 50 cm sur 25 cm, la lousse permet de prélever la fleur de sel qui forme une fine pellicule à la surface de l’aire saunant

 LE ROUABLE : De même forme et de mêmes dimensions que le simoussi, le rouable possède des assemblages plus solides ainsi qu’une ételle (planchette) plus épaisse. A l’aide de cet instrument, le saunier retire du fond des bassins les boues molles et les algues qui se sont accumulées pendant l’hiver, on retrouve ainsi une argile lisse et propre pour la circulation de l’eau et le dépôt du sel.

 LA BOGUETTE : Cette pelle en bois à lame coudée permet de rejeter hors des bassins la vase rapprochée du bord avec le rouable. La boguette sert ensuite à reformer les petites levées d’argiles et autres chemins du marais.

 LA BROUETTE : Sert pour transporter le sel des lardures au trémet, la brouette peuvent contenir de 120 kg à 150 kg de sel (l’or blanc).

 LE RATEAU A LIMU : il sert à râtisser les algues vertes.

 LA LOUSSE A PONTER : comparable à la lousse à fleur de sel est différente le manche est plus court et plus gros, elle est utilisée pour refaire les ponts.

 LE BOUTOUE: (en bois) De forme similaire à celle du las, il sert pour repousser la vase dans les fards et dans les œillets avant la récolte, afin d'assurer une grande propreté des fonds.

 LA BOYETTE : (ou houlette) (en tôle d'acier) C'est la pelle du paludier utilisée pour certains travaux d'entretien des marais salants.
Jérôme

Souvenirs de France

Episode n°2 : Des vaches aux chevaux … A côté d’Abbeville, dans la campagne, je faisais encore du porte à porte pour travailler. Je suis entré dans une maison vide, une sorte de squatt où je voulais dormir. Et, là, … une personne entre et me demande : - « Vous faites quoi ici ? » - « Ben non, je dors ! » - « Excusez-moi, Monsieur, mais c’est chez moi ici ! » - « Ben non, c’est vide ! » 

En fait, c’était vraiment chez lui : 2 – 3 maisons après, il y avait des chevaux où il travaillait. Puis, il me demande : - « Vous cherchez du boulot ? » J’avais fait 20 kms à pied, mais j’ai répondu : - « Pourquoi pas ! Après les vaches, les chevaux ! » 

Il n’a pas voulu que je dorme dans l’endroit où nous nous étions rencontrés, et il m’a emmené chez lui. Il m’a présenté sa grande famille : 2 filles, 4 garçons, la mère qui était enceinte, la grand-mère et le grand père. J’ai fait le tour du propriétaire. 

C’était très grand : trois maisons pour loger la famille, une très grande écurie avec une vingtaine de chevaux, 4 poneys et un âne. Le champs était à l’écart, environ à 2 kms. 

Je ne suis resté que trois semaines.

 Mon travail consistait à nettoyer les boxs et de temps en temps à monter les chevaux dans le manège pour les dresser. La famille gagnait bien sa vie avec cette activité, ils se partageaient l’argent de la vente de leurs chevaux, mais ils m’en donnaient tellement peu que je suis parti rapidement. A suivre …



 Dany

Souvenirs de France

Episode n°1 : Les vaches de Chepy Je suis arrivé à pieds à Chepy, j’ai vu une ferme, j’ai frappé à la porte et j’ai demandé s’il avait besoin de quelqu’un pour travailler, et ils étaient d’accord. Ils m’ont proposé de dormir sur la paille dans l’étable. 

J’étais donc avec 17 vaches et un chien, un berger allemand que j’appelais « viens ici fous le camp », mais qui s’appelait « milou ». 

 Je commençais à 5h00 du mat’ pour traire les vaches à la machine. On donnait le lait bien frais à la fermière pour faire du beurre dans des barattes en bois. Il fallait que ça repose une journée, ensuite on mettait le beurre dans le frigo. 

 Le beurre était vendu dans les magasins ou directement à la ferme. Je nettoyais régulièrement l’étable qui était aussi ma chambre ! Il y avait 7 lapins dont je m’occupais et parmi eux, un vieux lapin qui s’appelait « charbon » et qui me mordait régulièrement. 

 Les canards se promenaient dans la cour, j’aime bien les canards mais ceux-ci étaient envahissants et j’étais obligé de klaxonner quand je conduisais le petit tracteur pour qu’ils se poussent. 

 Je suis resté cinq mois, la fermière est décédée, donc le fermier m’a appris à faire le beurre. La fille du couple de fermiers s’appelait Corinne, j’ai sympathisé avec elle, on buvait du cidre maison qui était très bon. 

Quand je suis parti, ils m’ont donné six bouteilles de cidre et du beurre dans du papier sulfurisé et j’ai gagné un peu plus de 4000 francs, cela m’a permis de dormir à l’hôtel à Abbeville, tranquillement, sans entendre le « meuh » des vaches, par contre, il y avait beaucoup de bruits de voitures.


Dany

Le brame du cerf

Les vieux cerfs veillent jalousement sur les femelles, en surveillant les autres males qui peuvent prendre leur place en se combattant. Le vainqueur a toutes les femelles en possession. En période d'amour les cerfs mangent très peu, la période de fécondité de la biche est très courte: moins d'une journée, le cerf par contre a une faculté d'accouplement de presque un mois. Pendant la période des amours le cerf peut perdre plusieurs kilos en mangeant très peu. A la fin des amours le cerf se trouve très fatigué et ensuite il reprend la force habituelle. Les hurlements du cerf : - le brame de présence: court et bref, il n'est en fait qu'un rot grave et roque. - le brame de longueur: il est isolé et mélancolique ( ouh ouh oh oh ). - le brame de défi: provocation au timbre élevé (ho ho ouh). -le brame triomphe: cri puissant du vainqueur d'un combat.
Jérôme

LE ROY DE SES BOIS

Il y a quelques jours je suis parti avec des compagnons au Brame du cerf; spectacle dont j'avais eu les meilleurs échos. 

 À la fin du jour, vers les 18h00 ou plutôt pour faire plus pro 6H00 pm, en tenue de camouflage, appareil photo à la main, nous étions fin prêts pour écouter les cervidés hurler à tout vent leur libido réprimée depuis 11 mois. 

 Les règles étaient convenues : pas de bruit, ne pas effrayer le gibier, ne pas fumer. 

Fier de ressembler à mes ancêtres chasseurs et guerrier, je partais traquer la bête ... Après quelques kilomètres nous arrivâmes à Cheverny, petite ville à proximité de Chambord où ce gibier est semble-t-il assez commun. 

 Le bois était peuplé de cervidés mais aussi de vieux lâchés dans cette nature. « Quoi, on laisse les vieux en liberté ? » me suis je dis. Le mélange gibier/ vieux ce n’est pas bon pour les photos et j'avais raison. 

 La déception commençait à nous gagner quand une représentante du 3ème âge criait à tout va que la meilleure lessive sur le marché était "Ariel". Pourquoi les vielles étaient-elles là ? 

La nature est peut-être mal faite, le brame destiné à attirer les biches accrochait aussi dans son sillon des vielles nostalgiques d'ébats amoureux perdus depuis longtemps. Soudain le maître de ces lieux se fit entendre, un grand cerf majestueux lança son cri rauque et puissant pour avertir les biches qu'il était ici. Et les mémères se sont tu. 

 Dans un réflexe, je me suis saisi de mon appareil photo prêt à l'instant où la bête daignera croiser mon regard et capturer ainsi, pour l’éternité le sien. Le jeu du chat et de la souris pouvait commencer. De là, une tête me tournant le dos, de ci une biche me cachant le roi de ces bois. 

Derrière moi des tentatives de communications venaient du troupeau de vieilles "Moi pour enlever toutes le taches je fais toujours mon blanc à 90 !". Mais le grand cerf majestueux n'en avait que faire ... 

Les représentantes de la gériatrie continuaient de plus belle. « Oh ça dépend du tissu, avec du coton il y a pas de soucis ». Tout ceci me laissa perplexe. 

D'un côté le spectacle émouvant de la nature de l'autre les tentatives pathétiques des grand mères de communiquer ,enfin chacun ses codes sociaux, mais l’interaction n’étais pas de mise ! 

 Je pris donc mon mal en patience et à quelques pas, je trouvais refuge dans un encaissement à l’abri des meuglements des vielles. Ne nous attardons que sur le cerf après tout j’étais un chasseur et photographier le grand cerf étais l'idée de base, car il faut le dire capturer l'image du troupeau de vielles est une pensée qui reste effrayante à plus d'un titre. 

Voilà une affaire compliquée que de capturer l'animal dans un fichier .jpeg. La bête a tant à faire. 

Un jeune prétendant guettait dans les fourrés les biches. D’un pas mal assuré il s'avança vers le troupeau et le grand cerf adulte le chargea de tous ses bois. 

Voilà un comportement très humain me suis-je dis, même une parole d'Audiard me revint à l'oreille " quand un type de 120 kg parle à un gars de 60kg, celui de 60kg a tendance à fermer sa gueule!" 

Je suis sûr que le jeune cerf a compris cette parole car il ne revint pas. Je me suis alors tu laissant l'admiration me gagner face à ce spectacle de la nature, ce cerf fier et protecteur veillant sur son harem... 

La nuit de son manteau bleuté descendit doucement fermant comme le rideau cette heureuse pièce de théâtre. Le sourire en coin, l'œil amusé je dis au revoir à mes nouveaux amis. 

En rentrant des épinards et des œufs caoutchouteux nous attendaient... Note à moi-même : Acheter un kebab !



 Bigblaireau

DE LA TELE A LA REALITE

Il y a une vingtaine d’année, je faisais du foot en division d’honneur à Nantes, tout en suivant notre équipe locale à la télévision. Je suis devenu un véritable supporter grâce à un match en particulier qui m’a beaucoup marqué. 

Ce match c’était Nantes – Saint Étienne, les deux équipes en 1èere division, à l’époque. Ce match m’a tellement pris aux tripes. Jusqu’à la dernière minute ou il y a eu ce but décisif pour un résultat de 5 à 4 en notre faveur. Pour devenir un véritable supporter, j’ai acquis une carte de membre du club des supporters. Ce qui me permit d’obtenir quelques avantages. Dont celui d’accéder aux vestiaires. Ce que je fis à chaque rencontre. Et de fil en aiguille, je me suis rapproché des joueurs. Notamment de Max Bossis. 

Un joueur d’1.90 m environ.. Ce joueur faisait parti de l’élite française. Mais aussi internationale. Il a même participé à une coupe du monde en 1978. Au fur et à mesure de mes introductions dans les vestiaires, je me fis invité au restaurant par l’équipe, pour fêter les victoires ou digérer les défaites. Dans d’autres sports, on appelle ça la 3ème mi-temps. 

Finalement je finis même par m’entraîner avec cette grande équipe. Ce qui ne dura qu’un temps car une fracture du genou cassa toute cette période de ma vie. Ce qui n’empêche pas d’espérer re taquiner la balle avec ce joueur qui m’a marqué pour la vie. Un éternel supporter
lapin

SKYFALL

Le dernier film de la saga James bond créé par IAN FLEMMING est le meilleur départ en terme d'audience. Il marque le cinquantième anniversaire de l'univers de James Bond. Ce film a reçu des critiques positives lui donnant comme note 8,5/10 en moyenne. DANIEL CRAIG reprend pour la troisième fois le rôle de JAMES BOND dans lequel il est le meilleur. JUDI DENCH reprend pour la septième et dernière fois le rôle de M. JAVIER BARDEM est RAOUL SILVA le méchant du film celui qui en veut à M de l'avoir abandonné. NAOMI HARRIS est L'AGENT EVE est la future MONEYPENNY. BEN WISHAW est Q l'équipementier de JAMES BOND. RALPH FIENNES est L'AGENT MALLORY est le futur M. Mon avis sur ce film est positif à part qu'il y a trop de scènes d'action. Mais le film en lui-même reste fidèle à la saga et surtout la prestation de haut vol de DANIEL CRAIG qui pour moi est le meilleur de tous les acteurs qui ont interprété JAMES BOND .Un très grand réalisateur est à la tête de ce film qui est SAM MENDES pour moi est un des meilleurs de sa génération avec CHRISTOPHER NOLAN et QUENTIN TARANTINO. Pour moi heureusement qu’il était là pour le réaliser car sans grand réalisateur on n’a pas de grands acteurs donc pour moi le film est très bien fait car il y avait les meilleurs sur ce tournage dans toutes les catégories : des costumiers aux cadreurs. Pour moi c’est le meilleur de la saga.




Far9